CTB, l’entreprise qu’a lancé Marc Simoncini
Il y a des noms qui ne vous disent rien, mais qui pourtant allument une lueur dans les yeux de chaque entrepreneur, expérimenté ou à en devenir. Des personnes qui ne sont pas forcément connues du grand public, qui ne retiennent pas leur nom, mais pas les experts du milieu et qui sont reconnus justement par leur volonté, leur ambition et leur talent entrepreneurial. Marc Simoncini fait partie de ces personnes là.
De nationalité française, Marc Simoncini naît à Marseille en 1963. Bien qu’issu d’une famille diplômée, son père et son frère étant ingénieurs et sa sœur diplômée d’une école de finance, il se passionne peu pour les études et redouble sa quatrième et sa première. Obtenant de peu son baccalauréat D (axé sur la biologie), il ne sait pas quoi faire de sa vie, ni dans quelle voie s’orienter. Il enchaîne alors les petits boulots, passant d’ouvrier dans le BTP à magasinier, jusqu’à bûcheron aux États-Unis ! De retour en France, il rentre dans une école d’informatique, Supinfo, et se passionne pour ce domaine. Désireux de se faire un nom, il se met en tête de devenir chef d’entreprise et part à la recherche des capitaux nécessaires à la création de sa société anonyme. Une fois ceux-ci collectés, grâce à l’aide de son père et d’un prêt du Crédit Lyonnais, Marc Simoncini fonde sa première entreprise, la Communication Télématique Bourgogne (CTB), spécialisée dans la création de services Minitel. Il développera notamment un service pour un journal local, mais également des services Minitel rose.
Cette entreprise fut le premier succès de Marc Simoncini : associé à un camarade de son école, il réussira à faire une première percée dans ce monde jeune qu’est celui de l’informatique à l’époque. 3615 Bien Public fonctionne à merveille et Marc embauche 10 salariés. Ce premier coup d’éclat est néanmoins de courte durée : peu de temps après son succès, un client ne paye pas sa facture de 1 million de francs suisse. La société sur les genoux, Marc Simoncini revend sa voiture pour payer les salaires des employés et liquide sa boîte.
Le voilà donc reparti avec son comparse de Supinfo pour essayer de retrouver une idée prometteuse et faire fortune. Marc Simoncini ne sait pas encore mais il fera bel et bien fortune, après encore quelques péripéties. Mais ça, c’est le sujet d’un autre article.